cette date est l’une des plus importantes de l’histoire occidentale au regard du nombre d’humains concernés par la fin de la Deuxième Guerre mondiale et par la réorganisation du monde qui s’en est suivie.

La date du 8 mai reste bien plus qu’une commémoration de fin de conflit ; elle est le signe qu’aucune nation ne peut, seule, dicter sa loi, et qu’aucune nation ne peut, seule, vaincre les plus grands dangers.

Le 8 mai est certainement l’acte fondateur premier de l’Europe, et pourtant…
nous avons connu la guerre de Yougoslavie.
Rien n’est donc gagné.

Le 8 mai doit rester présent dans notre mémoire comme le rappel à la nécessité vitale, au sens propre du terme, de penser collectif, de jouer collectif, de vivre collectif.

Les idéologies qui s’appuient sur des concepts propres à diviser, à opposer, à contraindre, à stigmatiser, doivent être combattues sans ménagement.

Toute idéologie peut, à un moment, verser ou être tentée de verser dans ces travers. Il nous faut veiller en permanence à cela, chacun pour soi, chacun pour l’autre.

Ceci est possible. Une idéologie n’existe pas en soi ; elle est portée par des humains, et avec eux, aussi difficile que cela puisse être parfois, il reste le dialogue. C’est par le dialogue que change l’humanité.

Source image: (c) Le Progrès

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