Les valeurs de la République sont sur toutes les lèvres, tous partis confondus, mais la démocratie là-dedans… ?

Un Président qui confond scrutin européen et scrutin national : cela est un défaut de (re)connaissance du peuple français ; défaut de démocratie.

Il en déduit de dissoudre l’Assemblée Nationale : décision éclair, sans concertation ; défaut de démocratie.

Les résultats des élections législatives ne lui donnent pas raison : il plonge le pays dans l’incertitude ; résultat des défauts de démocratie.

Il désigne un Premier Ministre qui ne relève pas du groupe politique ayant recueilli le plus grand nombre de sièges : c’est l’acte le plus arbitraire en politique depuis des décennies ; on passe ainsi du défaut au déni de démocratie.

Un Gouvernement aux couleurs de LR (5,4% des voix) est mis en place ; déni de démocratie.

Celui-ci fait la courte échelle au Rassemblement National : la dédiabolisation du RN va de pair avec la diabolisation de LR ; première étape de la liquidation de la démocratie.

Le « socle commun » de droite promet de faire porter à l’éventuelle censure du gouvernement par la gauche et l’extrême droite les difficultés à venir, qu’il a bien instaurées, mais qu’ils ne manquera pas de monter en épingle; manipulation post déni démocratique (ils ne reculent devant rien, décidément).

Et devant une telle situation inédite, très peu s’émeuvent, cependant, de la spirale mortifère dans laquelle est engagée notre démocratie (Oui, elle loin d’être parfaite, oui, elle reste partielle, oui, elle est complexe à faire vivre, mais elle est le seul chemin à suivre aujourd’hui).
Les manifestations ont été relativement peu suivies au moment des péripéties législatives par exemple. Les réactions, y compris sur les réseaux sociaux, n’ont pas été à la hauteur de l’ampleur de la traitrise présidentielle.

Rien ne semble plus choquer les français : il faut dire que le monde est en train de sombrer dans tous les pièges possibles, la haine et la violence comme modes relationnels, la division comme mode politique, l’absence de recul dans la réflexion pour philosophique, l’insupportable escalade de l’inégalité d’accès à l’essentiel comme mode économique…

Le désastre est là, sous nos yeux, une guerre généralisée n’a jamais été aussi probable et nous sommes comme tétanisés…alors que le seul salut est la défense des bastions de la démocratie.

A notre échelle, à Saint-Priest, nous avons le devoir, nous, engagés au Rassemblement Citoyen avec tous les véritables démocrates, de tenir bon « quoi qu’il en coûte », comme dirait… sur les principes de la démocratie.

Plus qu’à un arc républicain – le terme a été suffisamment galvaudé pour qu’on le laisse de côté – c’est à la mise en œuvre concrète d’un arc démocratique qu’il faut s’atteler maintenant.
Le Rassemblement Citoyen pour Saint-Priest est dans ce projet.

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