Présents à ces assises, nous avons découvert sur le plateau du TTA une droite dure extrêmement décomplexée qui tient un discours qui n’aurait pas été possible il y a quelques années au TTA. Rappelons que Bruno POLGA avait en son temps refusé une salle à Jacques BOMPART (ex maire d’Orange) qui voulait venir exposer ses « thèses » aux san-priots. Cela avait suscité une mobilisation d’une centaine de san-priots pour lui barrer le passage à l’entrée de l’Hôtel de Ville qu’il avait décidé d’investir, suivie de la création d’un Comité de Vigilance San-Priot contre l’extrême droite.

Aujourd’hui, un TTA remis à neuf avec les finances de la commune offre une tribune à ses successeurs…
En effet, les propos tenus ce mardi 5 novembre utilisent le lexique du Rassemblement National.

L’idéologie d’extrême droite prospère sur notre sol san-priot avec nos impôts. Mauvais présage.

Des exemples hétéroclites ont été mis en avant pour justifier un discours de rejet, de repli, d’ancrage de la peur dans les esprits.

Nous avons entendu beaucoup parler du courage des élus de terrain, de l’inertie des institutions, et cela à juste titre parfois ; nous avons peu constaté de mises en œuvre de dispositifs par des édiles dont le premier souci est la sécurité depuis 10 ans, affirment-ils.

Le discours du médiatique avocat Thibault de Montbrial était indigne d’un homme voulant incarner un avenir politique quel qu’il soit. Mais quand Trump revient au pouvoir, tout semble permis…

En clair, beaucoup de constats, par ailleurs réels, beaucoup de plaintes, très peu de solutions avancées, aucune vision politique de long voire même de moyen terme. Triste bilan bien que très éclairant de ces Assises de la sécurité publique.

Nous ne pouvons que déceler derrière tous ces masques de chevaliers blancs, le ressentiment, la haine, le mépris, le manque de puissance politique créative.

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